Journal hebdomadaire de la broye et du vully vaudois et fribourgeois
A eux trois, on pourrait dire qu’ils forment l’esprit romain du Rock’Oz. Sa caution antique en quelque sorte. David Grossglauser (45 ans), Raphaël Pillonel (37 ans) et Matthias Hirschi (48 ans) fourbissent à nouveau leurs armes, faites d’humour et d’autodérision, à l’approche du festival rock qui s’apprête à vivre sa 26e édition, de mercredi à samedi prochain.
C’est une Broye atterrée qui a pris connaissance des faits survenus samedi dernier. Des familles d’agriculteurs ont été durement touchées et l’enchaînement des sinistres ne laisse que peu de doutes sur leur origine criminelle.
Tout a commencé à Payerne, en Vuary, vers 1 h 10, la ferme exploitée par Pierre-André Plumettaz et son cousin François s’est embrasée. Sur les trente vaches et veaux qu’elle abritait, dix-neuf ont perdu la vie. Quarante minutes plus tard, c’est une grande stabulation d’engraissement de taureaux qui était la proie des flammes à Domdidier. Là, trente-huit des cent huit bêtes présentes sont mortes brûlées vives ou ont dû être abattues pour abréger leurs souffrances. Les pompiers ont encore eu à intervenir à Payerne, vers 1 h 30 du matin, pour un départ de feu dans un garage souterrain en construction juste de l’autre côté de la Broye.
Les travaux de sauvegarde sur les façades extérieures de l'abbatiale se terminent à peine, que la Municipalité annonce déjà la suite. Une deuxième étape ambitieuse devrait permettre à la commune de s’attaquer à la restauration intérieure du bâtiment. Ces travaux permettront la mise en oeuvre d’un nouveau concept muséal, lequel prévoit de remettre l’abbatiale au centre du musée.
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Trois incendies ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. Si l'un d'eux n'a pas eu de conséquences graves, deux d'entre eux ont provoqué la mort de bovins. C'est à Payerne que la premier brasier a été signalé par un témoin à 1 h 10 du matin. Les services du feu et la Gendarmerie sont immédiatement intervenus. À leur arrivée sur place, les propriétaires du bétail qui se trouvait dans l’étable s’affairaient à son évacuation. Si onze vaches ont pu être sauvées, une douzaine ont péri dans l’incendie ainsi que plusieurs veaux. Heureusement, personne n’a été blessé. Des investigations sont en cours pour identifier la cause de l’incendie. L’enquête est menée par les spécialistes du groupe incendie et de la brigade de police scientifique de la Police de sûreté avec l’appui des gendarmes de la région. L’intervention a nécessité l’engagement d’une septantaine de pompiers du SDIS Payerne, du détachement poste médical avancé (DPMA) avec cinq ambulanciers, d’une ambulance, de plusieurs patrouilles de la Gendarmerie, des spécialistes du groupe incendie ainsi que de la brigade police scientifique de la Police de sûreté.
A 1 h 50, ce sont des agents de la police cantonale fribourgeoise qui ont remarqué qu'une écurie située hors localité, mais sur le territoire du village de Domdidier était la proie des flammes. Immédiatement sur place, ils ont ouvert le portail de l’étable pour libérer le bétail qui se trouvait encore à l’intérieur.
Le Centre de renfort d’Estavayer-le-Lac et les corps de sapeurs-pompiers Belmont-Broye, Agnens et Avenches se sont affairés à maîtriser le sinistre. Dans ce cas aussi personne n’a été blessé. Les ambulanciers de Morat (préventif), un employé du Service de l’environnement SEn, un représentant de la CFF, un membre du conseil communal et un inspecteur de l’ECAB se sont rendus sur place.Malheureusement, des bovins ont également perdus la vie dans ce sinistre. Le garde-chasse a même du être sollicité pour abréger les souffrances de plusieurs bovins fortement brûlés. Le bâtiment a été partiellement détruit. Le montant des dégâts est indéterminé. La cause du sinistre n’est pas connue. Une enquête a été ouverte.
Evidemment, ces événements surviennent à peine deux semaines après le terrible incendie qui a eu lieu à l'Institut équestre national d'Avenches et leurs déclenchements à quelques dizaines de minutes d'écart et leur proximité interpellent.
Pascal Mancini parvient souvent à se transcender dans les grands événements. Mais le cœur et les jambes n’y étaient pas vraiment le week-end dernier lors des championnats suisses à Zurich. Ce qui ne l’a pas empêché de monter deux fois sur la boîte, une performance inédite pour le sprinter de 28 ans qui ne s’était encore jamais aligné sur 100 et 200 m lors de joutes nationales. S’il a pris une 2e place logique sur 100 m derrière l’intouchable Alex Wilson en 10’’42, le Broyard est resté bien en deçà de son record, battu récemment à Athletissima (10’’25). «J’ai eu un peu de peine à me mettre dans le coup, en témoignent mon mauvais départ en demi-finale (3e en 10’’44) et ma crispation au bout de la ligne en finale, souffle-t-il. Pas facile en plus de retrouver rapidement une nouvelle motivation après mon record.»
Sujet complet à découvrir dans l'édition de la semaine
Le drame de l'Institut équestre national (IENA) d'Avenches, qui a causé la mort de 24 équidés et mis en danger une famille comptant des enfants,
a un impact sur de nombreuses personnes.
«Je suis bien entendu soulagée de l’interpellation d’un suspect», déclare Anne-Michelle Davidson, pédopsychiatre et zoothérapeute qui a été lourdement touchée par cet incendie volontaire. (...)
«Tout se passe plutôt bien du côté des prélocations. Ça va crescendo depuis le mois de décembre», signale ce mardi Julie Reuteler, responsable communication de l’Estivale Open Air. Elle ne dira pas les chiffres de ces réservations, mais c’est bien la soirée de samedi qui tient le haut de l’affiche et la venue des Marseillais d’IAM n’y est pas étrangère.
L’équipe, emmenée par Nelson Savoy, entend bien cette année battre le record de fréquentation établi à 26 000 entrées l’an dernier. «On vise pareil, quitte à faire mieux», appuie Julie Reuteler. (...)
Depuis quelques années, les plants de quinoa ont quitté les hauts plateaux andins pour s’installer en Suisse et notamment dans la Broye. Cultivée depuis des millénaires en Amérique du Sud, la production de cette plante dans notre pays en est encore à un stade expérimental.
Dépourvue de gluten, mais riche en protéines, ses qualités nutritionnelles exceptionnelles lui ont permis de conquérir le monde et notamment la Suisse via des importations.
Pour répondre à une demande grandissante, quelques paysans tentent l’expérience de la cultiver. Si la récolte de cette année s’annonce exceptionnelle, il faudra encore que le quinoa trouve son marché. IP-Suisse, qui soutient cette démarche, a créé un packaging qui fleure bon la campagne. (...)
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